Finie la fête, bonjour les possibles,
à nous les réalisables !
Nous avons été entre 9 et 40 présent.e.s pour chacun des 38 événements divers organisés dans le cadre de cette quinzaine 2022. En un sens c’est un peu décevant compte tenu de la qualité des interventions et des efforts déployés, mais nos suiveuses et suiveurs sur les réseaux sociaux ont été près de 3000 par jour, faute de pouvoir participer physiquement. Nous y voyons un encouragement fort, et surtout une demande significative de pouvoir bénéficier de quelques échos, au moins sur quelques temps forts sinon tout le programme.
Cette page est donc mise en ligne, avant d’être achevée. Mille mercis pour l’intérêt que vous allez continuer de porter sur ces moments (passés et à venir) car il est évident que « les possibles » c’est par vous et pour vous, mais essentiellement c’est vous ! Et vous serez probablement tenté.e de répondre favorablement à l’une de nos prochaines invitations ponctuelles autour de notre nouvel « Observatoire citoyen » (tourné vers l’action)…
Il sera commode d’adopter ici une présentation chronologique des apports à conserver, parfois un peu disparates.
Cependant, pour commencer, nous choisissons de présenter les deux « écofictions » (visions d’un futur désirable) qui ont encadré ce parcours. Comme nous l’avons souhaité, cette quinzaine a débuté par le récit d’une « écofiction urbaine » centrée sur St-Etienne, et, de façon moins prévue, elle s’est presque terminée par une autre, un peu élargie sur « Loire sud ». En effet, si l’actualité « brûlante » des dépassements des limites planétaires accentue l’urgence de nos actions, elle effraie un peu aussi un « grand public » non immédiatement prêt à « affronter » tout ça. Alors comment fait-on ? Nous comprenons bien que, pour s’engager, il faudrait être en mesure de se représenter un chemin vers « le monde d’après », et il faudrait aussi que nous puissions nous donner à entrevoir un « monde d’après » dans lequel nous puissions avoir envie de vivre, ensemble et dès que possible …
La notion de « récit émergeant » devrait être une réponse à ces deux attentes. Mais, en attendant un récit émergeant « global », nous sommes déjà en mesure de nous créer des écofictions locales, un pied dans le réalisme un autre dans l’extrapolation créatrice, et résolument motivantes.
Alors commençons, si on le souhaite, par écouter l’écofiction énoncée dès le 9/09 :
- Vendredi 9/09, bien que Catherine Redelsberger n’ait pu être présente pour énoncer l’écofiction co-construite par cette conteuse et plusieurs contributeurs locaux, dont Magalie qui nous a réunis au « Pied des marches » pour un repas « de proximité » préparé ensemble puis partagé, avant d’écouter la création de la première écofiction : « Saint-Etienne 2052. La vie. » :
- Jeudi 22/09, nous ne nous attendions pas vraiment à ce que Nicolas Ulrich, dont la méthode d’analyse des scénarios de l’ADEME s’entourait de garanties scientifiques, finisse par illustrer le choix qui nous restait à faire par cette autre projection dans l’avenir désirable avec cette seconde écofiction : « autour de Montbrison 2053 » :
- Dimanche 4/09, pour mémoire, à Saint-Chamond, en « avant-première » de cette FDP, a eu lieu le festival G&C, dont quelques échos sont consultables ICI : https://groseille-et-ciboulette.fr/programme-2022/ . Merci Martine, organisatrice et partenaire du CTC-42, disponible pour renseignements complémentaires …
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- Samedi 10/09, Chrystelle et Olivier nous ont offert un beau travail d’explicitation des travaux du « Shift project » concernant le « Plan de transformation de l’économie française ». Cela aurait bien mérité une captation vidéo mais, comme ils sont dévoués, nul doute qu’ils répondront favorablement si une nouvelle séance est demandée …
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- Lundi 12/09, Phillippe Huyard, qui anime ECBC à St-Etienne (https://eaucitoyenne-biencommun.info/ ), et a énormément appris sur la gestion métropolitaine de l’eau depuis de nombreux mois maintenant, nous avait préparé une synthèse remarquable de « l’expertise citoyenne » qu’il a acquise dans ce domaine. Comme les interactions ont été très riches, il aurait sans doute été difficile d’en conserver un enregistrement performant. Nous avons bien son bref diaporama, mais il nécessite les explications complémentaires. Alors, si ce thème vous intéresse, rejoignez-le ou rejoignez-nous donc, puisque c’est Le partenaire de notre « Observatoire citoyen » pour co-construire nos propositions sur cet axe …
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- Mardi 13/09, le CREFAD a pu accueillir Eric Dacheux pour un « arpentage » à partir de son livre :https://www.editions-eres.com/ouvrage/4559/defaire-le-capitalisme-refaire-la-democratie. Comme il enseigne à Clermont-Ferrand, on le re-sollicitera probablement …
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- Mardi 13/09 également, à 15h, l’ENISE a bien voulu accueillir la conférence de Vincent Mignerot : « La transition énergétique : entre croyance et réalité ». Un souci de communication en cette rentrée chargée a privé les étudiants de l’invitation à cette séance orientée vers les questions de vérité et de pertinence en matière scientifique et technique, en cette rentrée 2022. Raison de plus pour mettre à leur disposition (et à la vôtre par la même occasion) la captation vidéo de cette séance :
- Mardi 13/09 enfin, à 18h30, c’est au Bar de l’Aube que Vincent Mignerot a refait une conférence plus « grand public » et participative intitulée : « Transition énergétique : Résilience et collapswashing ». Là encore, le public était peu nombreux alors que l’intérêt était -et va rester- majeur. De plus, pour tout le public empêché, sachez qu’il y a une continuité entre le questionnement très rigoureusement posé dans l’après-midi et la discussion sur ses enjeux en soirée. C’est pourquoi, que vous ayez pu assister à l’une ou pas, vous allez pouvoir trouver avec curiosité (qui doit aller avec la gravité) la captation vidéo de cette autre séance :
- Mercredi 14/09, à 18h, l’Ecole des Mines de St-Etienne a bien voulu accueillir la conférence de Thierry Paquot (« philosophe de l’urbain ») : « Des désastres urbains aux territoires conviviaux » . Ce professeur et auteur prolixe, passionné d’histoire de la pensée, pourrait faire une archéologie des dérives anti-écologiques de la pensée moderne. Il nous les a plutôt données à lire dans les dérives urbaines… Ensuite, il s’est servi de sa proximité avec le personnage d’Ivan Illich, pour présenter un diagnostic assez pessimiste, en vue de s’interroger -avec nous- sur les « remèdes », même s’il ne semblent pas tout à fait à portée de la main. Il faut donc retrouver cette captation vidéo :
- Lundi 19/09, Lilian Roux, accompagné d’autres membres et d’utilisateurs paysans de Compostond (http://compostond.fr/ ) a présenté une belle synthèse du parcours de cette remarquable SCIC, aujourd’hui en plein essor grâce à ses compétences acquises à la veille de 2023 et donc de l’obligation, pour Saint-Étienne métropole, d’organiser partout (jusque chez les particuliers) la (limitation puis la) récupération des déchets compostables. Là aussi, avec les nombreuses interactions, il aurait sans doute été difficile d’en conserver un enregistrement performant, et le diaporama ne va pas sans les explications complémentaires. Alors, si ce thème vous intéresse, rejoignez-les ou rejoignez-nous donc, puisque Compostond est un partenaire majeur de notre « Observatoire citoyen » pour co-construire nos propositions sur cet axe …
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- Mardi 20/09, à 18h, l’Ecole nationale supérieure d’architecture de St-Etienne a bien voulu accueillir la conférence de YvesPerret (« architecte frugal ») : « Nouveaux gestes pour l’architecture » . Ce professionnel visionnaire, mais aussi dessinateur et poète nous a proposé un parcours passionnant alternant analyses, propositions concrètes, propositions pédagogiques … Là encore, la séance manquait notamment d’assistance étudiante. Raison de plus pour mettre à leur disposition (et à la vôtre par la même occasion) la captation vidéo de cette séance :
- NB : Au fait, rien que sa définition de l’architecture écologique et frugale vaut la peine qu’on s’y arrête un peu :
Si l’architecture écologique frugale est : – orientée vers un développement durable, soutenable, moins gaspilleur ; – attentive à ses conséquences dans la longue durée ; – soucieuse de l’éphémère disponibilité de certaines ressources ; – motivée par l’utilisation de matières renouvelables ; – favorable à la proximité, aux circuits courts ; – intéressée par le réemploi, le recyclage, la cueillette ; – curieuse des matériaux cultivés et de la valorisation des déchets ; – cherchant la douceur des gestes ; – présente à la fécondité des milieux ; – économe des énergies matérielles ; – réparable, transformable, simple, autant que faire se peut …
Elle est aussi pour nous : inventive, innovante, amusante, émouvante, sensible, frémissante, joyeuse, créative, belle, bourrée de générosité, déclencheuse de fierté pour les humains qui la réalisent, vectrice d’échanges de vie à vie, puisque déployer des moyens doux à notre planète ne peut se faire sans une « réflexion-méditation » collective alimentant un sens partagé…
« La beauté est l’âme frémissante de la frugalité… »…
- Mercredi 21/09, à 18h30 au Bar de l’Aube, a eu lieu la Conférence-débat « Sauver qui, sauver quoi ? Le Vivant, pas le climat » avec Jean-Christophe Anna (co-fondateur de l’Archipel du Vivant) : « Nous nous focalisons aujourd’hui sur le climat, alors qu’il n’est que le symptôme de notre grande entreprise collective de destruction massive du Vivant.Transition ? Non, Révolution ! C’est à nous d’écrire – et de vivre – toutes et tous ensemble un nouveau récit pour sauver la vie ! ». Nous avons eu quelques soucis avec la captation vidéo, mais avec la combinaison de son diaporama et d’un enregistrement sonore qu’il possédait pour ce support nous avons tout de même réussi à « immortaliser » cette séance :
- Jeudi 22/09, à 18h30 au Bar de l’Aube, a eu lieu la Conférence-débat : « Transitions 2050, nous avons un plan » avec Nicolas Ulrich (en charge du projet de transition écologique à Loire Forez Agglomération). Encore une séance de très haute tenue puisqu’il nous a présenté les résultats de son étude systématique des 4 scénarios de l’ADEME pour la transformation souhaitable de l’économie et société française d’ici 2050. Après avoir expliqué son tableau d’analyse « froide » des tenants et aboutissants il nous a dit en quoi tout pouvait le porter et nous porter vers une préférence… Et, comme cette préférence a une composante rationnelle et une composante reposant sur des valeurs partageables, il a souhaité terminer par l’écofiction déjà présentée dès le début de cette sélection d’événements de la FDP-2022.
Il faut donc retrouver cette captation vidéo :
- Armel Prieur (« ambassadeur du climat ») a ajouté une intervention sur « Un outil de transition : le compte carbone ». On la retrouve pour l’essentiel à la fin de la vidéo précédente (les lien des films qui sont un peu cachés par le dos du présentateur » sont https://youtu.be/SVdij5fuT6c et https://youtu.be/DKHon8XIDrU) et, en complément, on peut voir aussi :www.comptecarbone.cc/mouvement/#ressources et https://www.relations-publiques.pro/225994/garantir-la-neutralite-carbone-en-2050-le-compte-carbone-lalternative-simple-efficace-et-equitable-pour-reduire-de-80-les-gaz-a-effet-de-serre.html. Mais, pour 8 minutes d’explications vidéo complémentaires très recommandées sur les « quotas carbone », qui sont la démarche parallèle, voir : https://www.youtube.com/watch?v=_VisIrjXOS8&t=1196s.
Pour bien faire, il aurait fallu rendre compte des 38 événements de cette « quinzaine ». Pour mémoire, le programme est toujours accessible ICI …
Et de toute façon le présent compte rendu est appeler à être amélioré dès que nous aurons des amendements et compléments à y apporter.
Merci pour votre attention, et au plaisir de vous voir à l’une de nos prochaines invitations ponctuelles autour de notre nouvel « Observatoire citoyen » (tourné vers l’action)…
Le C1 du CTC-42
PS : Pour mémoire la playlist FDP-2022 est ici :
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