Du 1er Septembre au 13 Octobre 2024, sur plus de 5 semaines, des membres du Collectif CTC-42 vous proposent de découvrir quelques pistes pour explorer, s’organiser puis planifier nos propres chemins de la transition citoyenne et écologique à Saint-Etienne.
La Fête des Possibles 2024, tout le programme à retrouver ici:
La version papier de ce programme de la Fête des Possibles 2024 ayant été imprimée en Juillet aura forcément nécessité quelques mises à jour pour certaines dates et/ou modalités d’inscriptions … C’est donc uniquement la dernière version actualiséeci-dessous, toujours en ligne sur le présent site, qui fera foi :
Des choses fêtes … aux choses qui restent à faire …
C’était le 22 février 2024, à partir de 18h, au Foyer Clairvivre Wogenscky, avec un public motivé d’une bonne soixantaine de personnes … Au programme : – D’abord une série de présentations des missions du CTC-42 et de plusieurs acteurs de la « transition » en Loire-sud. – Ensuite une conférence remarquable d’un « grand témoin » de la « transition » à l’échelle nationale : Benoît Thévard (Ingénieur consultant et formateur, co-auteur de rapports prospectifs comme « vers des territoires résilients en 23 », « Biorégion 2050 : Ile de France après l’effondrement »… Ancien vice-Président de l’Institut Momentum et actuellement chef de projet à la Fabrique des Transitions). – Puis le débat avec la salle. – Et enfin un grand moment de convivialité et échanges informel autour des apports comestibles et buvables des organisateurs.trices et volontaires.
Les absent.e.s ont souvent tort mais –exceptionnellement– présent.e.s et absent.e.s vont pouvoir ici bénéficier d’un replay « de luxe » (avec montage très pro de la part de notre membre « La maison Mémérou »). Voici donc, en concentré sur les essentiels, et donc en 76 minutes, ce qui s’est passé avant le débat, avec : * Chapitre 1 : Historique des missions de CTC-42 + J. Marty : Pas de déni des effondrements. (Jusqu’à 28’ 05’’.). * Chapitre 2 : 5 engagements de partenaires de la « transition » en Loire-sud. (De 28’06 » à 52’07 »). * Chapitre 3 : La conférence de synthèse donnée par Benoît Thévard. (A partir de 52’08 »).
Et ensuite ? Ben, attendons encore un peu, et le replay du débat avec la salle (qui demande beaucoup de retouches pour le son) sera peut-être ajouté ici aussi …
Finie la fête, bonjour les possibles, à nous les réalisables !
Cette année a encore été riche en animations diverses et fresques multiples mais peu d’entre elles ont fait l’objet de captations vidéos. Nous allons tout de même (grâce à Michel-Marie) pouvoir bénéficier de quelques échos sur quelques temps forts du programme. Cette page sera donc alimentée progressivement car les montages vont prendre du temps. Il faudra y revenir de temps en temps pour voir si les captations annoncées sont arrivées …
I/ Échos du festival inaugural « Groseille et ciboulette » (le 3/09) Au moins 3 vidéos de temps forts figurent désormais directement sur la page qui rappelle le programme de l’édition 2023 : https://groseille-et-ciboulette.fr/programme-2023/
II/ Bilan du « Marathon des Fresques » organisé dans le cadre de la FDP 2023 Offre initiale : 19 Fresques + 4 ateliers (2T + INVBC) + 1 formation d’animateurs climat, soit 24 créneaux au total. Créneaux réalisés : 17 créneaux ont été réalisés, avec 6 à 8 participants en moyenne. Nombre total de participants = 123 Créneaux annulés : Climat : 4 sur 6 prévus Biodiversité : 1 sur 3 prévus Atelier 2 Tonnes : 1 sur 3 prévus Ville : 1 sur 1 prévu … étonnant ! Remarques : 4 fresques ont eu un succès particulier : – 9 sept. « Résistances » : 10 participants – 22 sept. « Eau » : 11 participants – 23 sept. « Nouveaux Récits » 12 participants – 24 sept : « Marche DTW » (du temps profond) : 12 participants Tous les retours des « fresqués » ont été positifs et souvent élogieux pour les « fresqueurs » 10 à 15 participants ont apprécié la diversité des fresques proposées et ont participé à 2 fresques ou plus. Cette variété a permis à plusieurs « fresqueurs » professionnels de découvrir d’autres fresques et d’améliorer leur offre de formation.
III/ La playlist FDP-2023 du CTC-42 commence à être visible ici (sur la chaine de la Maison Mémérou) :
NB : Cliquez sur le symbole en haut à droite de cette image pour voir la liste des vidéos disponibles.
5 enregistrements sont visibles pour l’instant… (Le premier a déjà dépassé les 15 000 vues). Cette playlist des rencontres filmées à la maison Mémérou (dans le cadre de la FDP 2023) va encore s’allonger un peu …
– Cela commence par un échange entre ARTHUR KELLER et Michel-Marie Perraudin puis ça continue avec la série de discussions entre Jean-Christophe Anna, fondateur de l’Archipel du vivant, et divers acteurs des transition écologiques et citoyennes locales : – Nadège Périno-Chinchin (ADAPTATION RADICALE Francophone) – Yann Pétroff (Monnaie locale) – Evélina et Joël (Le goût sauvage, CTC-42) – Marion Pompara (Les ressorts de la militance) – et, hors-playlist pour l’instant, JP Mousset et Ph. Huyard (Amis du Treuil, Partag’Eau)
Et, à part ça, Michel-Marie nous gâte aussi de ses autres productions, et notamment l’ensemble des grands entretiens qu’il conduit et nous offre dans sa chaîne : https://www.youtube.com/@lamaisonmemerou/videos . Les plus récents sont toujours susceptibles de vous intéresser …
Du 2 au 30 septembre 2023, sur 4 semaines, des membres du Collectif CTC-42 vous proposent de découvrir quelques pistes pour explorer, s’organiser puis planifier nos propres chemins de la transition citoyenne et écologique à Saint-Etienne.
La Fête des Possibles 2023, c’est un double programme !
– Un grand nombre d’animateurs locaux, pour les ateliers et … pour les fresques …
Et, cette année, un exceptionnel « Marathon des fresques » (ou Fresquathon) qui fait l’objet d’un Programme-fresques à lui tout seul ! NB : pour aller directement à son formulaire d’inscriptions, c’est ici : https://apd.li/fresquathon
ATTENTION !
La version papier de ce double programme de la Fête des Possibles 2023 ayant été imprimée en Juillet aura forcément nécessité quelques mises à jour pour certaines dates et/ou modalités d’inscriptions … C’est donc uniquement la dernière version actualisée, toujours en ligne sur le présent site, qui fera foi, avec : – https://ctc-42.org/fdp-2023-animations/(cliquer sur le lien de cette page), et – https://ctc-42.org/fdp-2023-fresques/(cliquer sur le lien de cette page)
Au plaisir de vous croiser bientôt durant la FETE des POSSIBLES !
Finie la fête, bonjour les possibles, à nous les réalisables !
Nous avons été entre 9 et 40 présent.e.s pour chacun des 38 événements divers organisés dans le cadre de cette quinzaine 2022. En un sens c’est un peu décevant compte tenu de la qualité des interventions et des efforts déployés, mais nos suiveuses et suiveurs sur les réseaux sociaux ont été près de 3000 par jour, faute de pouvoir participer physiquement. Nous y voyons un encouragement fort, et surtout une demande significative de pouvoir bénéficier de quelques échos, au moins sur quelques temps forts sinon tout le programme.
Cette page est donc mise en ligne, avant d’être achevée. Mille mercis pour l’intérêt que vous allez continuer de porter sur ces moments (passés et à venir) car il est évident que « les possibles » c’est par vous et pour vous, mais essentiellement c’est vous ! Et vous serez probablement tenté.e de répondre favorablement à l’une de nos prochaines invitations ponctuelles autour de notre nouvel « Observatoire citoyen » (tourné vers l’action)…
Il sera commode d’adopter ici une présentation chronologique des apports à conserver, parfois un peu disparates.
Cependant, pour commencer, nous choisissons de présenter les deux « écofictions » (visions d’un futur désirable) qui ont encadré ce parcours. Comme nous l’avons souhaité, cette quinzaine a débuté par le récit d’une « écofiction urbaine » centrée sur St-Etienne, et, de façon moins prévue, elle s’est presque terminée par une autre, un peu élargie sur « Loire sud ». En effet, si l’actualité « brûlante » des dépassements des limites planétaires accentue l’urgence de nos actions, elle effraie un peu aussi un « grand public » non immédiatement prêt à « affronter » tout ça. Alors comment fait-on ? Nous comprenons bien que, pour s’engager, il faudrait être en mesure de se représenter un chemin vers « le monde d’après », et il faudrait aussi que nous puissions nous donner à entrevoir un « monde d’après » dans lequel nous puissions avoir envie de vivre, ensemble et dès que possible … La notion de « récit émergeant » devrait être une réponse à ces deux attentes. Mais, en attendant un récit émergeant « global », nous sommes déjà en mesure de nous créer des écofictions locales, un pied dans le réalisme un autre dans l’extrapolation créatrice, et résolument motivantes. Alors commençons, si on le souhaite, par écouter l’écofiction énoncée dès le 9/09 :
Vendredi 9/09, bien que Catherine Redelsberger n’ait pu être présente pour énoncer l’écofiction co-construite par cette conteuse et plusieurs contributeurs locaux, dont Magalie qui nous a réunis au « Pied des marches » pour un repas « de proximité » préparé ensemble puis partagé, avant d’écouter la création de la première écofiction : « Saint-Etienne 2052. La vie. » :
Jeudi 22/09, nous ne nous attendions pas vraiment à ce que Nicolas Ulrich, dont la méthode d’analyse des scénarios de l’ADEME s’entourait de garanties scientifiques, finisse par illustrer le choix qui nous restait à faire par cette autre projection dans l’avenir désirable avec cette seconde écofiction : « autour de Montbrison 2053 » :
Dimanche 4/09, pour mémoire, à Saint-Chamond, en « avant-première » de cette FDP, a eu lieu le festival G&C, dont quelques échos sont consultables ICI : https://groseille-et-ciboulette.fr/programme-2022/ . Merci Martine, organisatrice et partenaire du CTC-42, disponible pour renseignements complémentaires …
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Samedi 10/09, Chrystelle et Olivier nous ont offert un beau travail d’explicitation des travaux du « Shift project » concernant le « Plan de transformation de l’économie française ». Cela aurait bien mérité une captation vidéo mais, comme ils sont dévoués, nul doute qu’ils répondront favorablement si une nouvelle séance est demandée …
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Lundi 12/09, Phillippe Huyard, qui anime ECBC à St-Etienne (https://eaucitoyenne-biencommun.info/ ), et a énormément appris sur la gestion métropolitaine de l’eau depuis de nombreux mois maintenant, nous avait préparé une synthèse remarquable de « l’expertise citoyenne » qu’il a acquise dans ce domaine. Comme les interactions ont été très riches, il aurait sans doute été difficile d’en conserver un enregistrement performant. Nous avons bien son bref diaporama, mais il nécessite les explications complémentaires. Alors, si ce thème vous intéresse, rejoignez-le ou rejoignez-nous donc, puisque c’est Le partenaire de notre « Observatoire citoyen » pour co-construire nos propositions sur cet axe …
Mardi 13/09 également, à 15h, l’ENISE a bien voulu accueillir la conférence de Vincent Mignerot : « La transition énergétique : entre croyance et réalité ». Un souci de communication en cette rentrée chargée a privé les étudiants de l’invitation à cette séance orientée vers les questions de vérité et de pertinence en matière scientifique et technique, en cette rentrée 2022. Raison de plus pour mettre à leur disposition (et à la vôtre par la même occasion) la captation vidéo de cette séance :
Mardi 13/09 enfin, à 18h30, c’est au Bar de l’Aube que Vincent Mignerot a refait une conférence plus « grand public » et participative intitulée : « Transition énergétique : Résilience et collapswashing ». Là encore, le public était peu nombreux alors que l’intérêt était -et va rester- majeur. De plus, pour tout le public empêché, sachez qu’il y a une continuité entre le questionnement très rigoureusement posé dans l’après-midi et la discussion sur ses enjeux en soirée. C’est pourquoi, que vous ayez pu assister à l’une ou pas, vous allez pouvoir trouver avec curiosité (qui doit aller avec la gravité) la captation vidéo de cette autre séance :
Mercredi 14/09, à 18h, l’Ecole des Mines de St-Etienne a bien voulu accueillir la conférence de Thierry Paquot (« philosophe de l’urbain ») : « Des désastres urbains aux territoires conviviaux » . Ce professeur et auteur prolixe, passionné d’histoire de la pensée, pourrait faire une archéologie des dérives anti-écologiques de la pensée moderne. Il nous les a plutôt données à lire dans les dérives urbaines… Ensuite, il s’est servi de sa proximité avec le personnage d’Ivan Illich, pour présenter un diagnostic assez pessimiste, en vue de s’interroger -avec nous- sur les « remèdes », même s’il ne semblent pas tout à fait à portée de la main. Il faut donc retrouver cette captation vidéo :
Lundi 19/09, Lilian Roux, accompagné d’autres membres et d’utilisateurs paysans de Compostond (http://compostond.fr/ ) a présenté une belle synthèse du parcours de cette remarquable SCIC, aujourd’hui en plein essor grâce à ses compétences acquises à la veille de 2023 et donc de l’obligation, pour Saint-Étienne métropole, d’organiser partout (jusque chez les particuliers) la (limitation puis la) récupération des déchets compostables. Là aussi, avec les nombreuses interactions, il aurait sans doute été difficile d’en conserver un enregistrement performant, et le diaporama ne va pas sans les explications complémentaires. Alors, si ce thème vous intéresse, rejoignez-les ou rejoignez-nous donc, puisque Compostond est un partenaire majeur de notre « Observatoire citoyen » pour co-construire nos propositions sur cet axe …
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Mardi 20/09, à 18h, l’Ecole nationale supérieure d’architecture de St-Etienne a bien voulu accueillir la conférence de YvesPerret (« architecte frugal ») : « Nouveaux gestes pour l’architecture » . Ce professionnel visionnaire, mais aussi dessinateur et poète nous a proposé un parcours passionnant alternant analyses, propositions concrètes, propositions pédagogiques … Là encore, la séance manquait notamment d’assistance étudiante. Raison de plus pour mettre à leur disposition (et à la vôtre par la même occasion) la captation vidéo de cette séance :
NB : Au fait, rien que sa définition de l’architecture écologique et frugale vaut la peine qu’on s’y arrête un peu : Si l’architecture écologique frugale est : – orientée vers un développement durable, soutenable, moins gaspilleur ; – attentive à ses conséquences dans la longue durée ; – soucieuse de l’éphémère disponibilité de certaines ressources ; – motivée par l’utilisation de matières renouvelables ; – favorable à la proximité, aux circuits courts ; – intéressée par le réemploi, le recyclage, la cueillette ; – curieuse des matériaux cultivés et de la valorisation des déchets ; – cherchant la douceur des gestes ; – présente à la fécondité des milieux ; – économe des énergies matérielles ; – réparable, transformable, simple, autant que faire se peut … Elle est aussi pour nous : inventive, innovante, amusante, émouvante, sensible, frémissante, joyeuse, créative, belle, bourrée de générosité, déclencheuse de fierté pour les humains qui la réalisent, vectrice d’échanges de vie à vie, puisque déployer des moyens doux à notre planète ne peut se faire sans une « réflexion-méditation » collective alimentant un sens partagé… « La beauté est l’âme frémissante de la frugalité… »
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Mercredi 21/09, à 18h30 au Bar de l’Aube, a eu lieu la Conférence-débat « Sauver qui, sauver quoi ? Le Vivant, pas le climat » avec Jean-Christophe Anna (co-fondateur de l’Archipel du Vivant) : « Nous nous focalisons aujourd’hui sur le climat, alors qu’il n’est que le symptôme de notre grande entreprise collective de destruction massive du Vivant.Transition ? Non, Révolution ! C’est à nous d’écrire – et de vivre – toutes et tous ensemble un nouveau récit pour sauver la vie ! ». Nous avons eu quelques soucis avec la captation vidéo, mais avec la combinaison de son diaporama et d’un enregistrement sonore qu’il possédait pour ce support nous avons tout de même réussi à « immortaliser » cette séance :
Jeudi 22/09, à 18h30 au Bar de l’Aube, a eu lieu la Conférence-débat : « Transitions 2050, nous avons un plan » avec Nicolas Ulrich (en charge du projet de transition écologique à Loire Forez Agglomération). Encore une séance de très haute tenue puisqu’il nous a présenté les résultats de son étude systématique des 4 scénarios de l’ADEME pour la transformation souhaitable de l’économie et société française d’ici 2050. Après avoir expliqué son tableau d’analyse « froide » des tenants et aboutissants il nous a dit en quoi tout pouvait le porter et nous porter vers une préférence… Et, comme cette préférence a une composante rationnelle et une composante reposant sur des valeurs partageables, il a souhaité terminer par l’écofiction déjà présentée dès le début de cette sélection d’événements de la FDP-2022. Il faut donc retrouver cette captation vidéo :
Pour bien faire, il aurait fallu rendre compte des 38 événements de cette « quinzaine ». Pour mémoire, le programme est toujours accessible ICI … Et de toute façon le présent compte rendu est appeler à être amélioré dès que nous aurons des amendements et compléments à y apporter.
Merci pour votre attention, et au plaisir de vous voir à l’une de nos prochaines invitations ponctuelles autour de notre nouvel « Observatoire citoyen » (tourné vers l’action)…
Du 3 au 24 septembre 2022, nous vous proposons de découvrir sur 3 semaines comment et où vivre en transition, explorer des pistes, s’organiser puis planifier nos propres chemins de la transition citoyenne et écologique à Saint-Etienne.
Appel à contributions! Saint-Etienne, 2050, une ville toute en équilibre où il fait bon vivre?
Où trouver l’inspiration pour construire un futur résilient, empreint de bonheur citoyen, et ainsi croire en la possibilité d’une transition durable et positive ? A l’aube de l’été, nous aimerions vous faire part d’une proposition: Ecrire ensemble et durant l’été une éco-fiction stéphanoise…
En effet, pour l’édition 2022 de la Fête des Possibles de Septembre, Catherine Redelsberger a accepté d’écrire avec nous, à partir de nos suggestions, une éco-fiction se situant en 2050 à Saint-Etienne, ville qui aura alors su très largement opérer sa transition écologiste et citoyenne, et qui aura démontré que, loin de l’agitation du spectre de l’écologie punitive, un futur soutenable et désirable existe pour cette population et ce territoire.
Cette création collective sera lue au cours de la Fête des Possibles et durant l’automne, dans différents lieux de la ville : cantines, cafés associatifs, amicales laïques, écoles, centres sociaux, espace public…
Il faut donc que les ingrédients de ce récit puisent leur réalisme dans vos rêves d’évolution pour vos quartiers, autour de valeurs humanistes, écologistes et sociales, de soutenabilité et de respect du vivant, valeurs que, comme elle, nous portons avec conviction et entrain.
Si vous partagez l’idée que nous manquons aujourd’hui de récits d’avenirs désirables, vous serez nombreuses et nombreux à enrichir le texte en nous racontant un bout de votre vie projetée en 2050 à Saint-Etienne, dans votre quartier : à quoi il ressemble, quels sont les bruits, les visuels, les sensations et les odeurs qui vous envahissent ? comment on s’y déplace, où se rencontre-t-on, quel est notre relation au travail, de quoi on discute, qu’est-ce qu’on entreprend… ? Quels lieux du passé ont été reconvertis ? en quoi ? quelles activités égaillent votre journée ? Quel rapport au voisinage et au reste du monde envisagez-vous ?
Bref, imaginez-vous, vous êtes en 2050, c’est la rentrée des classes…
Fin 2021, l’Ademe (Agence de la transition écologique) a publié « Transition(s) 2050 » : soit 4 chemins vers une neutralité carbone en France en 2050. Ce large travail de prospective a été produit dans le but de susciter et nourrir les débats publics à venir, notamment les débats de l’élection présidentielle de 2022 mais aussi sur la future Stratégie Energie-Climat de 2023. Ces travaux, conduits pendant plus de 2 ans, ont mobilisé de très nombreuses expertises. Si les quatre scénarios ne sont pas les seuls possibles, ils couvrent un spectre de récits possibles qui peuvent susciter le débat sur la stratégie de transformation écologique faisable et désirable : « Génération frugale », « Coopération territoriale », « Technologies vertes », « Pari réparateur ». Les implications de chaque scénarios sont illustrés en détails, chiffrés ce qui permet d’éviter tout dénis.
La présentation du rapport final « Former l’ingénieur du XXIe siècle » a eu lieu en ligne le jeudi 10 mars de 18h à 20h30. Elle a d’abord concerné le Guide destiné aux établissements, puis le référentiel de connaissances et de compétences, et divers témoignages…
« F.D Roosevelt lorsqu’il rencontrait des organisations sociales ou syndicales qui proposaient des mesures sociales écoutait longuement puis répondait : Descendez dans la rue et obligez moi à le faire. En 1937 année charnière pour le New Deal, combien eut-il de grèves ? 4740 … Combien eut-il de grève en 2007 ? 21 ! Celà nous enseigne que si nous voulons des réponses à cette « crise » économique pour un monde plus sain, plus juste, plus pacifique, il va falloir descendre dans la rue et les obliger à le faire. » (extrait d’une conférence de Naomi Klein en 2008)
Le Collectif pour la Transition Citoyenne 42 –qui réunit 70 organisations– avait très tôt identifié l’appel d’offre européen « Mission Villes : 100 villes climatiquement neutres pour et par les citoyens » comme un outil intéressant pour atteindre cet objectif avec des moyens financiers à récupérer mais aussi beaucoup de savoir-faire à partager.
Il avait constitué sa part du dossier, et fait tout son possible pour « forcer » Saint-Etienne Métropole (SEM) à candidater en constituant la sienne. Mais il s’est heurté à un immobilisme pas la hauteur de l’urgence actuelle, et contre lequel nous marchons à nouveau en ce 12 mars 2022.
A ce jour, La Commission Européenne vient de publier la liste des villes qui ont répondu à cet « Appel à Manifestation d’Intérêt » clôturé le 31 janvier dernier. A ce stade, 23 des 362 villes européennes candidates sont françaises et l’évaluation de leur candidature est en cours. En avril, la liste des 100 villes qui seront aidées pour réaliser leur projet vertueux sera révélée. Et les non-retenues cette fois n’auront pas tout perdu puisque le soutien méthodologique transversal s’avère relativement puissant.
Saint-Etienne est hélas la seule métropole d’Auvergne-Rhône-Alpes à n’avoir pas candidaté au final ! (voir ci-dessous la liste de la « Ligue 1 », puisque SEM nous a relégué en « Ligue 2 ») :
Cherchez l’erreur, dans la région AURA …
Le CTC-42 ne baisse pas les bras : de prochaines vagues d’aides à la décarbonation au niveau des villes et métropoles sont déjà annoncées. Alors nous lançons l’alerte !NousTOUS, citoyens organisés et capablesne devons pas rater la prochaine occasion de nous mobiliser autour de tels moyens.
Saint-Etienne dispose d’un grand nombre d’atouts pour retenir l’attention des instances européennes qui veulent soutenir des exemples porteurs. Nous avons :
Une image de ville dont la richesse est essentiellement humaine
Un maillage associatif exceptionnel
Un vivier d’enseignement supérieur et de recherche particulièrement implicable voire déjà impliqué
Une population frappée par les dégâts écologiques et sociaux de « l’économie d’avant » avec tous les risques liés au chômage et à l’exclusion, mais qui, plus qu’ailleurs sans doute, n’attend que l’occasion de retrousser ses manches sur des perspectives alternatives et incluantes.
des « entrepreneurs de la transition » qui portent des innovations pertinentes de toutes sortes et créent de l’emploi. Ex : toilettes écologiques et innovantes chez Weco : https://www.weco-toilet.com, supermarché collaboratif : http://coop-lafourmiliere.fr, etc.)
Les « missions villes » impulsées par l’Union européenne veulent une implication citoyenne, et nous nous en félicitons. Elles veulent aussi une coopération entre acteurs divers et complémentaires (chercheurs pour l’innovation, entreprises, collectivités et parties prenantes c’est dire des citoyens organisés et compétents). D’importants moyens financiers sont mis en jeux, lesquels permettraient aux solutions développées localement par nos « entrepreneurs de la transition », et notamment par les membres du CTC-42, de changer d’échelle, et aux citoyens de gagner en pouvoir d’agir.
Devant ce constat, nous espérons que ce raté regrettable ne témoigne pas du fait que Saint-Etienne refuse de s’ouvrir aux nouveaux enjeux de démocratie et de partage du pouvoir, à l’aune desquelles les citoyens vont désormais pouvoir évaluer leurs représentants.