Cinq sur neuf limites planétaires sont désormais dépassées, ce qui signifie que nous sortons de l’espace sûr et juste pour l’humanité qui assure notre survie…La limite planétaire de la pollution chimique a aussi été quantifiée pour la première fois (https://www.theguardian.com/…/chemical-pollution-has…) et il est maintenant clair que l’humanité transgresse massivement les niveaux sans danger pour la vie sur Terre.

La difficulté est peut-être qu’il est difficile de mesurer ce que cela implique concrètement pour nous stéphanois, et aussi comment nous participons localement à ce drame, ce qui rend facile ensuite peut-être, soit de jeter la faute sur les autres, soit de nier en se croyant épargnés. Or comme la radioactivité, le tabac, le danger et ses conséquences ne sont pas immédiatement ou facile détectables, mais nos activités humaines et la façon dont nous les menons, nous tueront à moyen terme. Elles nuisent déjà à notre santé, qui que nous soyons! Nous partageons la nuisance sonore, visuelle, les particules fines, les épidémies et demain ses conséquences: les cancers, les maladies chroniques et environnementales (avec les coûts pharaoniques que l’on ne peut que constater actuellement).

Alors, avec École des Mines de Saint-Étienne, nous travaillons à réunir les données locales et produire des graphes similaires pour le territoire de la métropole! Nous vous tiendrons régulièrement au courant de l’avancée de ce projet citoyen qui implique 6 étudiants ambitieux et de plus en plus de stéphanois concernés ! N’hésitez pas à nous contacter pour nous rejoindre et en savoir plus !

Et voici (en 3 minutes) la présentation récente qu’en a faite Arthur Keller lors d’un cours de dispensé à tous les étudiants en 2ème année à CentraleSupélec le 13 octobre 2021:
Les défis de notre temps : caractérisation systémique et stratégie systémique.